« Rodéo » par Emmanuel Mousset, à La Botica du 6 Octobre au 14 Novembre 2020
Biographie
« Diplômé de l’ESAM en option Art, le dessin et la peinture ont toujours eu une place
très importante dans mon travail, bien que je touche à plusieurs techniques et domaines
comme la vidéo, la photographie, la sculpture, l’installation ou l’édition. […] Travailler dans l’urgence avec des outils nouveaux puis interroger la matière, le geste,
la trace, l’imprévu… Membre du duo 75070, plusieurs expositions et collaborations depuis
2015, avec habitants, associations, universités et lieux d’expositions.»
« Rodéo »
…
Je représente ceux,
Que je vois,
Les visages qui me parlent,
Les grandes icônes,
Mes icônes,
Les boxeurs,
Les toxicos,
Jésus,
Ceux qui se balancent aux branches,
Les premiers hommes,
Ceux qui balaient les rues,
Ceux qui sont devant moi,
Qui me parlent ou pas,
Ceux de la rue,
Du monde.
Quoi d’autre?
– Emmanuel Mousset

1320€

1540€

1800€

650€

440€

440€

880 €

440€

660 €

1100 €

285€

285€

150€

395 €

220€

220€

180€

180€
Croquis:

175€ / pièce

65€ / pièce

45€ / pièce

45€ / pièce

(52) 90€ / pièce
(53, 54, 55) 120€ / pièce

220€ / pièce

125€

90€

350€

120€ / pièce

À partir de 120€ / pièce

120€ / pièce

220€ / pièce

125€ / pièce

180€

À partir de 80€ / pièce

120€ / pièce

110€ / pièce

220€ / pièce

180€

125€

120€ / pièce
250€ / pièce

120€
Contrefaçons en béton et argile:
Real Fake
Collectif 75070 (Emmanuel Mousset / Woorin Moon)
Depuis 2019, Emmanuel Mousset et Woorim Moon s’intéressent aux objets dits de «contrefaçon » qui nous entourent, et plus particulièrement ceux qu’on trouve sur les marchés, dans le métro et dans la rue: les téléphones portables, les cigarettes, les vêtements…
Le duo a donc sculpté ses propres contrefaçons avec du béton ou de l’argile.Ils se sont d’abord amusé à détourner certains visuels de marques (logo, publicités) en peignant leurs objets.
L’enjeu a été ensuite de se tourner vers le public de la rue et d’en faire un performance: Imiter les vendeurs à la sauvette qu’ils croisent au quotidien. Leurs sculptures en béton de téléphones portables, paquets de cigarettes, tickets de métro, tours Eiffel, se sont alors retrouvés par terre sur un tissus, pour être vendu aux passants. Il y a parmi ces derniers, ceux qui ne remarque pas ou à peine l’installation, ceux qui jettent des regards suspicieux, parfois complices, et ceux qui s’étonnent de découvrir en s’approchant de plus près, que les objets sont en réalité des sculptures.
C’est une façon d’être en lien direct avec le public, sans demander la permission de qui que ce soit, pour exposer et vendre des œuvres d’art.
Le collectif a réalisé sa performance dans plusieurs quartiers comme Saint Lazare, aux pieds de la Tour Eiffel, sur les quais, devant le Centre Pompidou ou parmi les vendeurs sénégalais aux Tuileries.